BONJOUR A TOUTES ET TOUS ET BIENVENUE SUR MON BLOG

J'espère que vous avez passé un bon week-end et que tout va pour le mieux pour vous.

Je vous souhaite une délicieuse semaine : Que votre semaine soit remplie de sourires, de rires et de bonheur.  Vous méritez tout le meilleur dans la vie.

Ce jour, nous continuons de nous balader au BASSIN LA MER à BRAS-PANON (ST-BENOIT) 2/3 grâce à ma fille qui a fait cette balade courant août 2023 et qui a partagé ses superbes photos prises avec son Iphone avec moi. 

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Tout d'abord en VIDEO puis quelques photos. Je vous mets le lien de la VIDEO car quelquefois sur le blog la vidéo ne s'ouvre pas ??? alors vous pouvez voir la VIDEO sur YOUTUBE. Merci.

Bassin la Mer à Bras-Panon

Bassin la Mer est un grand bassin dans lequel se déverse une impressionnante cascade, situé à Bras-Panon.

Ce bassin a été formé par le refroidissement rapide du basalte lors d’une éruption volcanique. Il fait partie des nombreux bassins qui se situent le long de la rivière des roches dont la source se trouve dans la forêt départementale du Piton Papangue, sur les hauteurs de l’île de La Réunion.
Attention ! La baignade est tentante, mais peut s’avérer dangereuse. Il est primordial de se renseigner au préalable de la météo des jours passés et à venir.

La nature ne fait rien en vain. L'artiste digne de ce nom doit exprimer toute la vérité de la Nature, non point seulement la vérité du dehors, mais aussi, mais surtout celle du dedans. Pour un artiste, rien dans la nature n'est laid. Les réalités de la nature dépassent nos rêves les plus ambitieux.

On ne commande à la nature qu'en lui obéissant : si l'homme a pu s'envoler, il lui a d'abord fallu connaître tout ce qui l'empêchait de voler et pénétrer les mystères de la gravitation.

Regardez profondément dans la nature et alors vous comprendrez tout beaucoup mieux.

Aussi longtemps qu'il existe un endroit où il y a de l'air, du soleil et de l'herbe, on doit avoir regret de ne point y être.

 FIN 2/3

Terminons en chanson avec un chanteur Réunionnais plein de talent que mon mari et sa famille aime beaucoup, moi personnellement ce n'est pas vraiment le genre de musique et chansons que j'écoute habituellement mais de temps en temps j'aime bien.

J'aime beaucoup cette reprise qu'il a faite en hommage à Georges Brassens (voir la chanson vidéo ci-dessous).

DANYEL WARO

Danyèl Waro, l'ambassadeur du maloya (*), est un chanteur réunionnais.

Né le 10 mai 1955 au Tampon à l'île de la Réunion, Danyèl Waro est un musicien, poète engagé et fabricant d'instrument qui depuis près de cinquante ans promeut à travers le monde le maloya (*), un genre musical réunionnais hérité de l'esclavage.

(*) Historique général : Le mot « maloya » est probablement d'origine malgache ou est-africaine. Le maloya désigne une musique, un chant, une danse propre à l'île de La Réunion. Les récits de voyage du 17è et du 18è siècle le décrivent sous le nom de "tchéga".

Lien de la chanson : https://youtu.be/9Q4BwoAQ4-s?si=sBEvJw4cQpz2-3Wi

Merci beaucoup pour vos visites, pour vos commentaires qui me font grand plaisir.

"Que chaque instant de votre semaine soit rempli de bonnes nouvelles et de belles opportunités."

"J'espère que vous pourrez  atteindre tous vos objectifs avec succès."

Prenez bien soin de vous surtout.

Je vous fais de gros bisous d'amitié de mon ti rocher.

BONJOUR A TOUTES ET TOUS ET BIENVENUE SUR MON BLOG

J'espère que vous avez passé un bon week-end, que vous allez bien et ou le mieux possible et je vous souhaite une délicieuse semaine.

Ce jour, je  vous emmène vous balader au BASSIN LA MER à BRAS-PANON (ST-BENOIT) 1/3 grâce à ma fille qui a fait cette balade courant août 2023 et qui a partagé ses photos prises avec son Iphone avec moi. Merci ma chérie Céline, tes photos sont très belles.

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Tout d'abord en VIDEO puis quelques photos. Je vous mets le lien de la VIDEO car quelquefois sur le blog la vidéo ne s'ouvre pas ??? alors vous pouvez voir la VIDEO sur YOUTUBE. Merci.

Lien vidéo

Bassin la Mer à Bras-Panon

Bassin la Mer est un grand bassin dans lequel se déverse une impressionnante cascade, situé à Bras-Panon.

Ce bassin a été formé par le refroidissement rapide du basalte lors d’une éruption volcanique. Il fait partie des nombreux bassins qui se situent le long de la rivière des roches dont la source se trouve dans la forêt départementale du Piton Papangue, sur les hauteurs de l’île de La Réunion.
Attention ! La baignade est tentante, mais peut s’avérer dangereuse. Il est primordial de se renseigner au préalable de la météo des jours passés et à venir.

Une promenade familiale et aisée, pas toujours ombragée

Promenade familiale qui commence par un sentier qui longe les champs de canne à sucre. Après 30 minutes de marche, un sentier sur la droite permet de descendre, à travers les arbres, jusqu'au Bassin la Mer, où il est possible de se baigner.

Sur le site de Bassin la Mer, vous pourrez admirer deux cascades, dont l'une d'entre elles n'est accessible et visible qu'en traversant la rivière.

FIN 1/3

Pour terminer je vous montre en photos notre nouvelle pensionnaire une jolie chienne UNA de race MALINOIS que notre gendre et notre fille nous ont ramenés mercredi 30 août 2023, on nous a dit qu'elle avait environ 3 mois mais en réalité après RV et visite chez le vétérinaire pour faire les vaccins, pour des médicaments et pour la pucer elle serait née le 30 mars 2023 environ donc elle aurait entre 5 et 6 mois et c'est bien de la race MALINOIS. Peu importe l'âge, simplement son éducation sera plus longue à faire qu'une chienne bébé, car elle est en pleine forme, très affectueuse avec nous et pleine de vie et chope tout sur la balcon : que ce soit tongs, baskets..., même deux buches de bois pour notre feu de bois sur la terrasse arrière, elle ramène tout et monte même sur la table, il faut laisser le temps au temps pour l'éduquer gentiment et lui faire comprendre ce qui est bien et pas bien. Je lui ai acheté jouets mais elle préfère piquer et jouer et grignoter chaussures etc... et même sur mon pendoir balcon pour sécher le linge elle a piqué un slip et des chaussettes houps !!! on fera plus attention et pissétout !!!

On a toujours nos deux autres chiens âgés ROXY qui vient d'avoir 14 ans et Fram le fiston 12 ans, Roxy a eu du mal d'accepter et a fait beaucoup de caprices et s'est cachée le premier jour mais on lui a fait comprendre avec des mots et des câlins qu'elle était toujours notre belle louloute aimée qui petite aussi avait fait beaucoup de dégâts, notre chien FRAM quant à lui tout va bien et il est tout fou et n'arrête pas de l'embêter, il va falloir qu'on fasse attention avec les chaleurs... car FRAM malgré son âge n'arrête pas de la renifler, donc on verra si on fait opérer UNA pour ne pas avoir de bébés, car d'après le vétérinaire c'est 50 sur 50 où on dit qu'il vaut mieux que la chienne ait une portée avant de l'opérer et ou il vaut mieux l'opérer avant.... On réfléchit !!!

Préparant mon article un peu à l'avance, j'espère qu'à la date de parution la cohabitation avec nos 3 chiens se passera le mieux possible.

Je vous montre quelques photos que j'ai prise de mon téléphone portable le jour où on nous l'a emmenée UNA avant qu'on la lave (le lendemain shampoing car elle en avait bien besoin) et le vendredi matin 1er septembre visite chez le vétérinaire...

Ci-dessous ROXY qui actuellement a 14 ans 

Ci-dessous FRAM qui a actuellement 12 ans

Ci-dessous UNA notre nouvelle pensionnaire née d'après le vétérinaire aux environs du 30 MARS 2023

A ce jour (18 septembre 2023) la cohabitation entre les 3 chiens se fait très bien comme vous pourrez le constater ci-dessous, j'ai pris cette photo hier dimanche 17 septembre 2023 avec tous les trois ensemble dans l'atelier de mon mari :

A gauche Roxy, au milieu Una et à droite Fram comme vous voyez maintenant ils s'entendent bien, ils se sont amusés dans la terre houps !!! après ce fut le repos des 2 guerrières Roxy et Una et du guerrier Fram, ils dormaient et quand j'ai appelé seules Roxy et Una ont ouvert les yeux, le gros pépère Fram a continué de roupiller ih ih ih !!!

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Merci beaucoup pour vos visites, pour vos commentaires qui me font grand plaisir.

« L'amitié demande beaucoup d'efforts, elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie : du temps !»

» Il n'y a pas de meilleur miroir qu'un(e) véritable ami(e). ».

MERCI POUR VOTRE BELLE AMITIE QUI M'EST TRES PRECIEUSE.

Prenez bien soin de vous surtout.

Je vous fais de gros bisous d'amitié de mon ti rocher.

Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog.

J'espère que vous allez bien en ce mois de septembre et je vous le souhaite de tout cœur.

Courant 2022 j'avais été me balader à STE-ANNE et bien entendu j'avais envie de revoir cette belle église de STE-ANNE où j'ai fait des photos et une vidéo en 1 seul article.

Tout d'abord une vidéo et ensuite quelques photos

Sainte-Anne est un village de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien. Il appartient au territoire communal de Saint-Benoît et est situé au sud-est du centre-ville de la ville de Saint-Benoît, le long de la route nationale 2 menant à Sainte-Rose.

 l'Eglise de Sainte-Anne a été Classée aux Monuments historiques depuis 1982;

Église de Sainte-Anne de La Réunion : un édifice religieux d’exception

Indissociable de l’histoire de la culture et du patrimoine réunionnais, l’église Sainte-Anne est un édifice religieux d’une splendeur remarquable que vous devez absolument visiter lors de votre séjour sur l’île.

Majestueusement dressé dans le village du même nom et niché en plein cœur d’un magnifique cadre verdoyant, il séduit immédiatement par son architecture hors du commun.

Une histoire qui remonte à 1856

L’histoire de l’église Sainte-Anne remonte à 1856, l’année à laquelle la commune éponyme à qui elle doit son nom a décidé d’acheter à Armand Arthur le terrain où l’église sera édifiée. L’édification de ce monument exceptionnel a été réalisée suivant des méthodes assez singulières : il a été construit avec de la lave, des pierres de taille, du béton, une certaine quantité de tôle ainsi qu’une importante quantité d’huile de coude. Trois cloches fondues en 1859 dans un atelier d’Angers viennent ensuite compléter l’édification de l’église.

Une complète métamorphose en 1922

Ce n’est qu’en 1922, avec l’arrivée du Père Georges Daubenberger que l’église Sainte-Anne commence à arborer son apparence actuelle. Fils d’architecte, il décida alors de redécorer la façade du bâtiment, en commençant par installer un clocher à l’avant. Il transmet ainsi à ses collaborateurs les dessins des éléments de décoration à sculpter à la main, et à mouler au ciment, tels que les statues, les gargouilles, les motifs en tête d’angelots ainsi que les feuilles de vigne ou encore les coquillages que vous apercevez aujourd’hui sur la façade du bâtiment le plus remarquable de Sainte-Anne, parfaitement accessible en véhicule de location à la Réunion.

La chapelle dédiée à Sainte-Thérèse

La chapelle Sainte-Thérèse qui jouxte l’édifice mérite également le détour lors de votre séjour touristique à La Réunion. Il s’agit d’une petite chapelle très sobre érigée dans une aile attenante à l’église, et dont la construction s’est étalée sur plus de 20 ans. L’extérieur de ce petit édifice se caractérise principalement par une succession de fenêtres en arcade sublimées par une tourelle surmontée d’un lanternon qui rappelle le style de l’édifice principal. En visitant l’intérieur de la chapelle, vous apercevrez une somptueuse voûte arborant trois mappemondes qui représentent le monde, l’île de La Réunion et les départements français.

Édifice religieux d’une beauté exceptionnelle, l’église Sainte-Anne est un monument baroque considéré comme l’un des plus beaux joyaux de l’île. 

C'est beau, mais les peintures à mon avis auraient besoin d'un petit rafraichissement

Sauf erreur de ma part, je pense que j'ai pris ces photos avec mon APN Reflex CANON

FIN

 C'est très ressourçant, en ce qui me concerne, de visiter de temps en temps des églises et je voudrais terminer avec ce sujet "Eglise" avec une jolie poésie longue mais que je découvre de VICTOR HUGO :

Titre : Dans l'église de ***

Poète : Victor Hugo (1802-1885)

Célèbre poète, dramaturge et prosateur romantique français né le 26 février 1802 à Besançon dans le Doubs, Victor Marie Hugo est décédé le 22 mai 1885 à Paris.
À découvrir sur le site https://www.poesie-francaise.fr/poemes-victor-hugo/

Recueil : Les chants du crépuscule (1836).
I.

C'était une humble église au cintre surbaissé,
L'église où nous entrâmes,
Où depuis trois cents ans avaient déjà passé
Et pleuré bien des âmes.

Elle était triste et calme à la chute du jour,
L'église où nous entrâmes ;
L'autel sans serviteur, comme un cœur sans amour,
Avait éteint ses flammes.

Les antiennes du soir, dont autrefois saint Paul
Réglait les chants fidèles,
Sur les stalles du chœur d'où s'élance leur vol
Avaient ployé leurs ailes.

L'ardent musicien qui sur tous à pleins bords
Verse la sympathie,
L'homme-esprit n'était plus dans l'orgue, vaste corps
Dont l'âme était partie.

La main n'était plus là, qui, vivante et jetant
Le bruit par tous les pores,
Tout à l'heure pressait le clavier palpitant,
Plein de notes sonores,

Et les faisait jaillir sous son doigt souverain
Qui se crispe et s'allonge,
Et ruisseler le long des grands tubes d'airain
Comme l'eau d'une éponge.

L'orgue majestueux se taisait gravement
Dans la nef solitaire ;
L'orgue, le seul concert, le seul gémissement
Qui mêle aux cieux la terre !

La seule voix qui puisse, avec le flot dormant
Et les forêts bénies,
Murmurer ici-bas quelque commencement
Des choses infinies !

L'église s'endormait à l'heure où tu t'endors,
Ô sereine nature !
À peine, quelque lampe au fond des corridors
Étoilait l'ombre obscure.

À peine on entendait flotter quelque soupir,
Quelque basse parole,
Comme en une forêt qui vient de s'assoupir
Un dernier oiseau vole ;

Hélas ! et l'on sentait, de moment en moment,
Sous cette voûte sombre,
Quelque chose de grand, de saint et de charmant
S'évanouir dans l'ombre !

Elle était triste et calme à la chute du jour
L'église où nous entrâmes ;
L'autel sans serviteur, comme un cœur sans amour,
Avait éteint ses flammes.

Votre front se pencha, morne et tremblant alors,
Comme une nef qui sombre,
Tandis qu'on entendait dans la ville au dehors
Passer des voix sans nombre.

II.

Et ces voix qui passaient disaient joyeusement
« Bonheur ! gaîté ! délices !
À nous les coupes d'or pleines d'un vin charmant !
À d'autres les calices !

Jouissons ! l'heure est courte et tout fuit promptement
L'urne est vite remplie !
Le nœud de l'âme au corps, hélas ! à tout moment
Dans l'ombre se délie !

Tirons de chaque objet ce qu'il a de meilleur,
La chaleur de la flamme,
Le vin du raisin mûr, le parfum de la fleur,
Et l'amour de la femme !

Épuisons tout ! Usons du printemps enchanté
Jusqu'au dernier zéphire,
Du jour jusqu'au dernier rayon, de la beauté
Jusqu'au dernier sourire !

Allons jusqu'à la fin de tout, en bien vivant,
D'ivresses en ivresses,
Une chose qui meurt, mes amis, a souvent
De charmantes caresses !

Dans le vin que je bois, ce que j'aime le mieux
C'est la dernière goutte.
L'enivrante saveur du breuvage joyeux
Souvent s'y cache toute !

Sur chaque volupté pourquoi nous hâter tous,
Sans plonger dans son onde,
Pour voir si quelque perle ignorée avant nous
N'est pas sous l'eau profonde ?

Que sert de n'effleurer qu'à peine ce qu'on tient,
Quand on a les mains pleines,
Et de vivre essoufflé comme un enfant qui vient
De courir dans les plaines ?

Jouissons à loisir ! Du loisir tout renaît !
Le bonheur nous convie !
Faisons, comme un tison qu'on heurte au dur chenet,
Étinceler la vie !

N'imitons pas ce fou que l'ennui tient aux fers,
Qui pleure et qui s'admire.
Toujours les plus beaux fruits d'ici-bas sont offerts
Aux belles dents du rire !

Les plus tristes d'ailleurs, comme nous qui rions,
Souillent parfois leur âme.
Pour fondre ces grands cœurs il suffit des rayons
De l'or ou de la femme.

Ils tombent comme nous, malgré leur fol orgueil
Et leur vaine amertume ;
Les flots les plus hautains, dès que vient un écueil,
S'écroulent en écume !

Vivons donc ! et buvons, du soir jusqu'au matin,
Pour l'oubli de nous-même,
Et déployons gaîment la nappe du festin,
Linceul du chagrin blême !

L'ombre attachée aux pas du beau plaisir vermeil,
C'est la tristesse sombre.
Marchons les yeux toujours tournés vers le soleil ;
Nous ne verrons pas l'ombre !

Qu'importe le malheur, le deuil, le désespoir,
Que projettent nos joies,
Et que derrière nous quelque chose de noir
Se traîne sur nos voies !

Nous ne le savons pas. — Arrière les douleurs,
Et les regrets moroses !
Faut-il donc, en fanant des couronnes de fleurs,
Avoir pitié des roses ?

Les vrais biens dans ce monde, — et l'autre est importun !
C'est tout ce qui nous fête,
Tout ce qui met un chant, un rayon, un parfum,
Autour de notre tête !

Ce n'est jamais demain, c'est toujours aujourd'hui !
C'est la joie et le rire !
C'est un sein éclatant peut-être plein d'ennui,
Qu'on baise et qui soupire !

C'est l'orgie opulente, enviée au-dehors,
Contente, épanouie,
Qui rit, et qui chancelle, et qui boit à pleins bords,
De flambeaux éblouie ! »

III.

Et tandis que ces voix, que tout semblait grossir,
Voix d'une ville entière,
Disaient : Santé, bonheur, joie, orgueil et plaisir !
Votre œil disait : Prière !

IV.

Elles parlaient tout haut et vous parliez tout bas
— « Dieu qui m'avez fait naître,
Vous m'avez réservée ici pour des combats
Dont je tremble, ô mon maître !

Ayez pitié ! — L'esquif où chancellent mes pas
Est sans voile et sans rames.
Comme pour les enfants, pourquoi n'avez-vous pas
Des anges pour les femmes ?

Je sais que tous nos jours ne sont rien, Dieu tonnant,
Devant vos jours sans nombre.
Vous seul êtes réel, palpable et rayonnant ;
Tout le reste est de l'ombre.

Je le sais. Mais cette ombre où nos cœurs sont flottants,
J'y demande ma route.
Quelqu'un répondra-t-il ? Je prie, et puis j'attends !
J'appelle, et puis j'écoute !

Nul ne vient. Seulement par instants, sous mes pas,
Je sens d'affreuses trames.
Comme pour les enfants, pourquoi n'avez-vous pas
Des anges pour les femmes ?

Seigneur ! autour de moi, ni le foyer joyeux,
Ni la famille douce,
Ni l'orgueilleux palais qui touche presque aux cieux,
Ni le nid dans la mousse,

Ni le fanal pieux qui montre le chemin,
Ni pitié, ni tendresse,
Hélas ! ni l'amitié qui nous serre la main,
Ni l'amour qui la presse,

Seigneur, autour de moi rien n'est resté debout !
Je pleure et je végète,
Oubliée au milieu des ruines de tout,
Comme ce qu'on rejette !

Pourtant je n'ai rien fait à ce monde d'airain,
Vous le savez vous-même.
Toutes mes actions passent le front serein
Devant votre œil suprême.

Jusqu'à ce que le pauvre en ait pris la moitié,
Tout ce que j'ai me pèse.
Personne ne me plaint. Moi, de tous j'ai pitié.
Moi, je souffre et j'apaise !

Jamais de votre haine ou de votre faveur
Je n'ai dit : Que m'importe !
J'ai toujours au passant que je voyais rêveur
Enseigné votre porte.

Vous le savez. — Pourtant mes pleurs que vous voyez,
Seigneur, qui les essuie ?
Tout se rompt sous ma main, tout tremble sous mes pieds,
Tout coule où je m'appuie.

Ma vie est sans bonheur, mon berceau fut sans jeux.
Cette loi, c'est la vôtre !
Tous les rayons de jour de mon ciel orageux
S'en vont l'un après l'autre.

Je n'ai plus même, hélas ! le flux et le reflux
Des clartés et des ombres.
Mon esprit chaque jour descend de plus en plus
Parmi les rêves sombres.

On dit que sur les cœurs, pleins de trouble et d'effroi,
Votre grâce s'épanche.
Soutenez-moi, Seigneur ! Seigneur, soutenez-moi,
Car je sens que tout penche ! »

V.

Et moi, je contemplais celle qui priait Dieu
Dans l'enceinte sacrée,
La trouvant grave et douce et digne du saint lieu,
Cette belle éplorée.

Et je lui dis, tâchant de ne pas la troubler,
La pauvre enfant qui pleure,
Si par hasard dans l'ombre elle entendait parler
Quelque autre voix meilleure,

Car au déclin des ans comme au matin des jours,
Joie, extase ou martyre,
Un autel que rencontre une femme a toujours
Quelque chose à lui dire !

VI.

« Ô madame ! pourquoi ce chagrin qui vous suit,
Pourquoi pleurer encore,
Vous, femme au cœur charmant, sombre comme la nuit,
Douce comme l'aurore ?

Qu'importe que la vie, inégale ici-bas
Pour l'homme et pour la femme,
Se dérobe et soit prête à rompre sous vos pas ?
N'avez-vous pas votre âme ?

Votre âme qui bientôt fuira peut-être ailleurs
Vers les régions pures,
Et vous emportera plus loin que nos douleurs,
Plus loin que nos murmures !

Soyez comme l'oiseau, posé pour un instant
Sur des rameaux trop frêles,
Qui sent ployer la branche et qui chante pourtant,
Sachant qu'il a des ailes ! »

Octobre 18...

Victor Hugo.

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Je vous remercie pour vos visites, pour vos commentaires qui me font toujours grand plaisir.

Je vous souhaite une exquise semaine pleine de douceur, de bonheur et tout ce que vous désirez et je vous souhaite le meilleur.

Prenez soin de vous et gros bisous d'amitié à vous partager.

BONJOUR A TOUTES ET TOUS ET BIENVENUE SUR MON BLOG.

J'espère que vous allez bien et je vous envoie plein de bonnes ondes positives.

Voilà nous sommes en septembre, déjà !!! Je vous souhaite à toutes et tous un merveilleux mois de septembre.

Je continue à vous partager en VIDEO et avec quelques photos la suite et FIN (4 et FIN) de ma visite au PORT DE STE-MARIE 2023.

 Lien vidéo

Le port de Sainte-Marie, une porte vers le monde
Le port de Sainte-Marie est le seul port de plaisance du nord-est de l’île de la Réunion. Autant dire que les places dans la marina sont rares. Mais ce n’est pas l’unique raison pour laquelle ce port est un passage obligé de l’île. La ville de Sainte-Marie se situe non loin de Saint-Denis et de l’aéroport Roland Garros, et pourtant… Parfois méconnue, les touristes omettent de l’intégrer à leur itinéraire de visites alors que la ville détient un charme sans pareil grâce, notamment, à son port.

“Plus on se sent pécheur, plus on est chrétien.”

“Si Jupiter foudroyait tous les pécheurs, il serait bientôt à court de foudre.”

“Beaucoup de ses mérites, le saint les doit à son expérience comme pécheur.”

"Le pêcheur qui, à coups de rames, fait avancer sa barque, a son passé devant lui et son avenir dans le dos."

*****

Il semblerait que le fruit qu'on aperçoit soit : 

Noni, mûrier indien

Merci à René qui après recherches m'a donné ce nom dans son commentaire.

***

"Tout le monde n'est peut-être pas bon, mais il y a toujours quelque chose de bon en chacun. Ne jugez personne de sitôt car chaque saint a un passé et chaque pécheur a un avenir."

"Amitié. bateau suffisamment grand pour transporter deux personnes quand il fait beau, mais une seule en cas de mauvais temps."

"Lorsque vous êtes dans le même bateau, traversez la rivière pacifiquement ensemble."

"Le port de plaisance est un lieu conçu pour que les navigateurs qui ne prennent pas la mer puissent rencontrer des vacanciers qui n'ont pas de bateau."

FIN

Terminons par des blagues mais ce sera des blagues en images.

Etant sur Facebook, notamment sur une page d'humour je partage avec vous des images (je le ferai de temps en temps) car cela fait du bien l'humour, on en a bien besoin dans ce pauvre monde de brutes :

https://www.facebook.com/lequotidiendejante

Le rire est une poussière de joie qui fait éternuer le cœur

 Je vous remercie pour vos visites, pour vos commentaires qui me font grand plaisir.

Je vous souhaite une exquise semaine gorgée de bonheur, de soleil et de tout ce que vous désirez.

"Fais de ta vie un rêve et d’un rêve une réalité."

Prenez bien soin de vous.

Gros bisous d'amitié à vous partager.

BONJOUR A TOUTES ET TOUS ET BIENVENUE SUR MON BLOG

J'espère que vous avez passé un bon week-end, que vous allez bien et ou le mieux possible et je vous souhaite une délicieuse semaine.

Ce jour, nous continuons de nous balader le long du PORT de STE-MARIE (3/4) où j'ai été me balader vers la fin mars 2023 (ce port était en travaux mais nous avons pu y rentrer à pied il y avait un gardien à l'entrée du port, en laissant la voiture derrière la barrière d'entrée).

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Tout d'abord en VIDEO puis quelques photos. Je vous mets le lien de la VIDEO car quelquefois sur le blog la vidéo ne s'ouvre pas ??? alors vous pouvez voir la VIDEO sur YOU TUBE. Merci.

Ci-dessus c'est doudou qui regarde la mer.

J'adore ces gros rochers qui sont joliment dessinés au Port de STE-MARIE

L’objectif de l’agrandissement de ce port est d’impulser dans le Nord une dynamique en terme d’attractivité économique et touristique. Nous possédons dans le Nord des atouts à valoriser. Sainte-Marie est la porte d’entrée de La Réunion, avec 1 million de passagers par an, notre territoire doit capitaliser cet avantage.

Construisons un Grand Nord bleu et vert. Bleu avec son nouveau port et ses atouts aquatiques, vert avec ses possibilités d’accueil dans les hauts.

Le nouveau site du port intercommunal a vocation à être le catalyseur de ce futur développement du territoire Nord...

Le port de Sainte-Marie, une porte vers le monde
Le port de Sainte-Marie est le seul port de plaisance du nord-est de l’île de la Réunion. Autant dire que les places dans la marina sont rares. Mais ce n’est pas l’unique raison pour laquelle ce port est un passage obligé de l’île. La ville de Sainte-Marie se situe non loin de Saint-Denis et de l’aéroport Roland Garros, et pourtant… Parfois méconnue, les touristes omettent de l’intégrer à leur itinéraire de visites alors que la ville détient un charme sans pareil grâce, notamment, à son port.

Histoire de la ville Sainte-Marie
Le Port de Sainte-Marie – Patrimoine de la Réunion

Avant de se lancer dans la visite du port, il est bon de savoir que l’histoire de Sainte-Marie a connu de réels bouleversements. Au 18e siècle, Sainte-Marie est un simple village composé de quelques maisons. Dès 1738, Saint-Denis est nommée capitale de la Réunion, alors appelée île Bourbon, et Sainte-Marie, sa circonscription administrative. Commence alors le peuplement du village grâce aux concessions des riches terres agricoles l’environnant. Ce phénomène mènera le village à se transformer en commune jusqu’au milieu du 20e siècle. Puis, l’affluence de travailleurs immigrés et de l’arrivée de l’aéroport lui permettra de se développer en pôle économique. Ces vagues d’immigration ont contribué au métissage culturel, si typique de la Réunion, qui ici y est particulièrement marqué. Cette ville fait sans conteste partie intégrante du patrimoine de la Réunion qu’il faut connaître absolument.

Le port, un panorama sans pareil
Nichée entre Saint-Denis, Sainte-Suzanne et les remparts de Salazie, la petite ville de Sainte-Marie a de multiples charmes à offrir. Mais le plus beau de tous est son petit port. Seul sanctuaire de plaisanciers et de pêcheurs du nord de l’île. Une légende dit que la ville doit son nom à un équipage en perdition qui accosta sur son littoral en 1667. L’équipage, dont le navire était en péril, pria la Sainte Vierge d’exhausser leur vœux. Au bout le périple, ils réussirent à accoster sur la côte et en remerciement, ils érigèrent une statue à la sainte protectrice qui leur épargna la vie. Ainsi fût créé le port de Sainte-Marie et la ville. Au-delà de la légende, l’histoire a su donné un visage typique à la ville. Le port est très fréquenté car il est le seul endroit sûr de cette partie de l’île. Disposant d’un faible tirant d’air, le port de pêche et de plaisance, est un réel sanctuaire pour les bateaux des environs. Construit en 1996, à l’origine, le port ne disposait que de peu de places à peine 180 emplacements possibles, Mais depuis peu, une rénovation a permis de doubler sa capacité. En outre d’être apprécié des plaisanciers et des pêcheurs, le port est le rendez-vous des amoureux de la photo tant ce panorama est superbe. Les amoureux de la mer ne seront pas en reste non plus.
https://blog.hertzreunion.com/port-sainte-marie-patrimoine-reunion/

FIN 3/4

Terminons ce jour par une poésie parlant justement de Port et de la mer.

Le Port

Emile Verhaeren

Toute la mer va vers la ville !

Son port est innombrable et sinistre de croix,
Vergues transversales barrant les grands mâts droits.

Son port est pluvieux de suie à travers brumes,
Où le soleil comme un œil rouge et colossal larmoie.

Son port est ameuté de steamers noirs qui fument
Et mugissent, au fond du soir, sans qu’on les voie.

Son port est fourmillant et musculeux de bras
Perdus en un fouillis dédalien d’amarres.

Son port est concassé de chocs et de fracas
Et de marteaux tonnant dans l’air leurs tintamarres.

Toute la mer va vers la ville !

Les flots qui voyagent comme les vents,
Les flots légers, les flots vivants,
Pour que la ville en feu l’absorbe et le respire
Lui rapportent le monde en des navires.
Les orients et les midis tanguent vers elle
Et les Nords blancs et la folie universelle
Et tous nombres dont le désir prévoit la somme.
Et tout ce qui s’invente et tout ce que les hommes
Tirent de leurs cerveaux puissants et volcaniques
Tend vers elle, cingle vers elle et vers ses luttes :
Elle est la ville en rut des humaines disputes,
Elle est la ville au clair des richesses uniques
Et les marins naïfs peignent son caducée
Sur leur peau rousse et crevassée,
À l’heure où l’ombre emplit les soirs océaniques.
Toute la mer va vers la ville !

Ô les Babels enfin réalisées !
Et les peuples fondus et la cité commune ;
Et les langues se dissolvant en une ;
Et la ville comme une main, les doigts ouverts.
Se refermant sur l’univers.

Dites, les docks bondés jusques au faîte !
Et la montagne, et le désert, et les forêts,
Et leurs siècles captés comme en des rets ;
Dites, leurs blocs d’éternité : marbres et bois,
Que l’on achète,
Et que l’on vend au poids,
Et puis, dites ! les morts, les morts, les morts
Qu’il a fallu pour ces conquêtes.

Toute la mer va vers la ville !

La mer soudaine, ardente et libre,
Qui tient la terre en équilibre ;
La mer que domine la loi des multitudes,
La mer où les courants tracent les certitudes ;
La mer et ses vagues coalisées,
Comme un désir multiple et fou,
Qui renversent des rocs depuis mille ans debout
Et retombent et s’effacent, égalisées ;
La mer dont chaque lame ébauche une tendresse
Ou voile une fureur, la mer plane ou sauvage,
La mer qui inquiète et angoisse et oppresse
De l’ivresse de son image.

Toute la mer va vers la ville !

Son port est flamboyant et tourmenté de feux
Qui éclairent de hauts leviers silencieux.

Son port est hérissé de tours dont les murs sonnent
D’un bruit souterrain d’eau qui s’enfle et ronfle en elles.

Son port est lourd de blocs taillés, où des gorgones
Dardent les réseaux noirs des vipères mortelles.
Son port est fabuleux de déesses sculptées
À l’avant des vaisseaux dont les mâts d’or s’exaltent.

Son port est solennel de tempêtes domptées
En des havres d’airain de marbre et de basalte.

Emile Verhaeren, Les Villes tentaculaires

Merci beaucoup pour vos visites, pour vos commentaires qui me font grand plaisir.

Nous voilà arrivés à fin Août !!! déjà !!! Au revoir bientôt à Août et bonjour à Septembre bientôt !!!

« L'amitié demande beaucoup d'efforts, elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie : du temps !»

» Il n'y a pas de meilleur miroir qu'un(e) véritable ami(e). ».

MERCI POUR VOTRE BELLE AMITIE QUI M'EST TRES PRECIEUSE.

Prenez bien soin de vous surtout.

Je vous fais de gros bisous d'amitié de mon ti rocher.