• MAURICE : 8) CAP MALHEUREUX (3 et FIN)

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    Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog.

    Ce jour nous continuons notre balade à CAP MALHEUREUX (fin) à l'ïle Maurice.

    J'ai encore beaucoup de photos à vous montrer de mon voyage à MAURICE mais je le ferai plus tard car lundi prochain je vous emmènerai ailleurs en voyage et photos....

    J'espère que vous allez bien et que vous passez un beau mois de mai..

    Voici les photos en vidéo KIZOA tout d'abord ensuite quelques photos pour celles et ceux qui ne peuvent pas ouvrir Kizoa

     

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    Les flamboyants

       Bruissements, soupirs des arbres dans la brise,

    Sons aigus des bambous, ingénu festival

    Qui naît lorsque l'excès de la chaleur se brise,

    C'est la fin rude encor d'un long jour estival ;

    Le crépuscule accuse une large blessure ;

    Un prodige a surgi que nul n'a su prévoir :

    Exaltant la couleur, hors de toute mesure,

    Fleuris, les flamboyants se dressent dans le soir.

    Admirez le tapis ruisselant d'écarlate

    Qui met dans l'air ému sa riche éclosion !

    Ou ne dirait-on pas, quand un cratère éclate,

    Comme un brûlant bassin de lave en fusion ?

     

    Le couchant, mort au ciel, jaillirait-il de terre ?

    Cette pourpre, ces tons rutilants et vainqueurs,

    Ces scintillants rubis que le feuillage enserre,

    Émanent-ils des cœurs meurtris, de tous les cœurs

    Qui saignent dans la mort et, par les lois fatales,

    Épuisent leur martyr dans les fleurs jusqu'au bout ?

    Flamboyants, est-il vrai que vos ardents pétales,

     

    Embrassés, atteignant au faste le plus fou,

    Ont trempé dans nos maux et baigné dans les crimes ?

    Votre éclat triomphal s'avive à notre deuil,

    Flamboyants qui voulez un monceau de victimes

    Pour nourrir votre pompe et votre avide orgueil !

    Et votre floraison tient de l'apothéose ;

    Votre étalage s'enfle, il s'accroît, dilaté

    Chaque fois que la brise ondoyante s'y pose ;

    L'œil se trouble à s'emplir de votre majesté,

    Flamboyants somptueux dont l'ardeur irradie !

     

    Aussi, quand sur le ciel d'été se déployant,

    Un vieillard aperçoit la lueur d'incendie

    Que cet arbre enflammé, le cruel flamboyant

    Allume, son regard averti devient sombre ;

    Son souvenir l'attache, en rappels singuliers,

    A l'effroi de la peste et des malheurs sans nombre

    Qui, rués sur les toits, les vident par milliers.

      Jean Ricquebourg

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     FIN DE CAP MALHEUREUX

     

    Merci pour vos visites et commentaires.

    RV lundi prochain 15 mai 2017 pour un nouvel article.

    Je vous souhaite une belle semaine gorgée de bonheur et de soleil.

    Prenez bien soin de vous et gros bisous d'amitié à vous partager de mon ti rocher.

     

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