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THAÏLANDE 6/10 - Poésie
Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog.
Ce jour je vous emmène à nouveau en THAÏLANDE, ce n'est pas moi qui ai fait ce voyage mais une belle-soeur et un beau-frère en juin 2017 et qui gentiment ont partagé leurs photos avec moi. J'essaye de changer ayant beaucoup de photos, de ne pas mettre toutes les photos d'un endroit chaque semaine à la suite mais de varier et de revenir ensuite. Vous avez vu les premières photos de Thaïlande en 2017 sur plusieurs articles.
Voici en vidéo KIZOA avec une musique de fond
Je vous mets le lien direct si toutefois vous aviez des soucis à voir la vidéo sur mon blog
http://www.kizoa.fr/Montage-Video/d193763584k3605271o2l1/610-thalande
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Ainsi que quelques photos
Si tu ne trouves pas d'ami sage, prêt à cheminer avec toi, résolu, constant, marche seul, comme un roi après une conquête ou un éléphant dans la forêt.
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Ce qui est plus fort que l'éléphant, c'est la brousse.
Est ce qu'on se demande pourquoi l'homme a marché sur la dune ? Pourquoi les femmes ont des bébés et pas directement des hommes ? Ou pourquoi une mouche se mouche alors qu'un éléphant ne s'éléphante pas ?
Pour juger d'un éléphant, il faut regarder sa queue ; pour une jeune fille, il faut voir sa mère.
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Un énorme éléphant n'a pas toujours d'énormes défenses.
Le coassement des grenouilles n'empêche pas l'éléphant de boire.
FIN 6/10
Restons avec les éléphants avec cette belle poésie de :
Charles-Marie LECONTE DE LISLE
Les éléphants
Le sable rouge est comme une mer sans limite,
Et qui flambe, muette, affaissée en son lit.
Une ondulation immobile remplit
L'horizon aux vapeurs de cuivre où l'homme habite.
Nulle vie et nul bruit. Tous les lions repus
Dorment au fond de l'antre éloigné de cent lieues,
Et la girafe boit dans les fontaines bleues,
Là-bas, sous les dattiers des panthères connus.
Pas un oiseau ne passe en fouettant de son aile
L'air épais, où circule un immense soleil.
Parfois quelque boa, chauffé dans son sommeil,
Fait onduler son dos dont l'écaille étincelle.
Tel l'espace enflammé brûle sous les cieux clairs.
Mais, tandis que tout dort aux mornes solitudes,
Lés éléphants rugueux, voyageurs lents et rudes
Vont au pays natal à travers les déserts.
D'un point de l'horizon, comme des masses brunes,
Ils viennent, soulevant la poussière, et l'on voit,
Pour ne point dévier du chemin le plus droit,
Sous leur pied large et sûr crouler au loin les dunes.
Celui qui tient la tête est un vieux chef. Son corps
Est gercé comme un tronc que le temps ronge et mine
Sa tête est comme un roc, et l'arc de son échine
Se voûte puissamment à ses moindres efforts.
Sans ralentir jamais et sans hâter sa marche,
Il guide au but certain ses compagnons poudreux ;
Et, creusant par derrière un sillon sablonneux,
Les pèlerins massifs suivent leur patriarche.
L'oreille en éventail, la trompe entre les dents,
Ils cheminent, l'oeil clos. Leur ventre bat et fume,
Et leur sueur dans l'air embrasé monte en brume ;
Et bourdonnent autour mille insectes ardents.
Mais qu'importent la soif et la mouche vorace,
Et le soleil cuisant leur dos noir et plissé ?
Ils rêvent en marchant du pays délaissé,
Des forêts de figuiers où s'abrita leur race.
Ils reverront le fleuve échappé des grands monts,
Où nage en mugissant l'hippopotame énorme,
Où, blanchis par la Lune et projetant leur forme,
Ils descendaient pour boire en écrasant les joncs.
Aussi, pleins de courage et de lenteur, ils passent
Comme une ligne noire, au sable illimité ;
Et le désert reprend son immobilité
Quand les lourds voyageurs à l'horizon s'effacent.
Je vous remercie vivement pour vos visites, vos commentaires, c'est un plaisir de vous lire.
Je vous souhaite une délicieuse semaine pleine de soleil et de bonheur.
Portez-vous bien surtout !!
Gros bisous d'amitié de mon ti rocher à vous partager.
Tags : Thaïlande, Poésie sur les éléphants