• 23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -

     

     

    Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog.
    Nous sommes toujours sur la route pour aller pique-niquer route du Volcan 3/5 mais cette fois-ci ce n'est pas le même jour que mes deux premiers articles où il y avait du brouillard, là c'était un autre jour et le soleil était bien présent, mes photos datent de 2018 (je crois !!!) mais je n'avais pas encore mis mes photos. 

    Tout d'abord en VIDÉO ensuite quelques photos

    https://youtu.be/fXs0b-dmYk0

     

     

     

    Nous sommes sur la route et arrivons à la Plaine des Palmistes (avant d'aller sur la route du volcan)

     

    23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -

     

    La Plaine des Palmistes
    Authentique petit coin charmant où il fait bon vivre, située au centre de l’île, entre deux massifs volcaniques.

     

    23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -

     

    La Plaine des Palmistes est un village des Hauts de l'Est de La Réunion. Authentique petit coin charmant où il fait bon vivre, elle fait partie des rares communes sans littoral car elle est située au centre de l’île, entre deux massifs volcaniques, sur un espace relativement plat et légèrement incliné.

     

    23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -

     

    Pour y accéder, il faut emprunter la seule route transversale de l’île qui relie Saint-Benoît au Tampon. Le climat y est frais et humide, et les températures descendent considérablement en hiver. C'est une des régions les plus froides de l'île.

    Paysages sauvages et nature verdoyante en font un lieu touristique très apprécié par les Réunionnais qui souhaitent s’évader dans la fraîcheur des Hauts.

     

    23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -

     

    Un peu d'histoire
    À l’origine, la région est peuplée par des « petits blancs » désireux de fuir la pauvreté en s’installant dans les Hauts. Ces derniers attribuent alors le nom de « Plaine des Palmistes » à leur nouveau lieu de vie en raison du nombre important de Palmistes Rouges proliférant sur le territoire.

    Beaucoup furent abattus pour leurs délicieux cœurs comestibles (appelés chou de palmiste) c’est pourquoi il n’en reste aujourd’hui qu’une très petite quantité sur la commune.

     

    23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -

     

    En 1899, le village issu de fondements purement religieux est érigé en commune et on nomme dès lors ses habitants les « Palmi-Plainois ».

     

    23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -

     

    La Plaine des Palmistes offre un grand intérêt aux amoureux de la botanique, et l’agriculture, l’élevage, la production fromagère et florale y sont importants.

    L’urbanisme est encore faible et l’habitat est essentiellement composé de maisons individuelles et de cases créoles traditionnelles...

     

    23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -

     

    FIN 3/5

     

     

    23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -

     

    23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -

     

    23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -  

     

     

    Terminons par une poésie 

     

    23/7/20 : Route du Volcan 3/5 -

     

    Ballade « Quand à peine un nuage »

    Quand à peine un nuage,
    Flocon de laine, nage
    Dans les champs du ciel bleu,
    Et que la moisson mûre,
    Sans vagues ni murmure,
    Dort sous le ciel en feu ;

    Quand les couleuvres souples
    Se promènent par couples
    Dans les fossés taris ;
    Quand les grenouilles vertes,
    Par les roseaux couvertes,
    Troublent l’air de leurs cris ;

    Aux fentes des murailles
    Quand luisent les écailles
    Et les yeux du lézard,
    Et que les taupes fouillent
    Les prés, où s’agenouillent
    Les grands bœufs à l’écart,

    Qu’il fait bon ne rien faire,
    Libre de toute affaire,
    Libre de tous soucis,
    Et sur la mousse tendre
    Nonchalamment s’étendre,
    Ou demeurer assis ;

    Et suivre l’araignée,
    De lumière baignée,
    Allant au bout d’un fil
    À la branche d’un chêne
    Nouer la double chaîne
    De son réseau subtil,

    Ou le duvet qui flotte,
    Et qu’un souffle ballotte
    Comme un grand ouragan,
    Et la fourmi qui passe
    Dans l’herbe, et se ramasse
    Des vivres pour un an,

    Le papillon frivole,
    Qui de fleurs en fleurs vole
    Tel qu’un page galant,
    Le puceron qui grimpe
    À l’odorant olympe
    D’un brin d’herbe tremblant ;

    Et puis s’écouter vivre,
    Et feuilleter un livre,
    Et rêver au passé
    En évoquant les ombres,
    Ou riantes ou sombres,
    D’un long rêve effacé,

    Et battre la campagne,
    Et bâtir en Espagne
    De magiques châteaux,
    Créer un nouveau monde
    Et jeter à la ronde
    Pittoresques coteaux,

    Vastes amphithéâtres
    De montagnes bleuâtres,
    Mers aux lames d’azur,
    Villes monumentales,
    Splendeurs orientales,
    Ciel éclatant et pur,

    Jaillissantes cascades,
    Lumineuses arcades
    Du palais d’Obéron,
    Gigantesques portiques,
    Colonnades antiques,
    Manoir de vieux baron

    Avec sa châtelaine,
    Qui regarde la plaine
    Du sommet des donjons,
    Avec son nain difforme,
    Son pont-levis énorme,
    Ses fossés pleins de joncs,

    Et sa chapelle grise,
    Dont l’hirondelle frise
    Au printemps les vitraux,
    Ses mille cheminées
    De corbeaux couronnées,
    Et ses larges créneaux,

    Et sur les hallebardes
    Et les dagues des gardes
    Un éclair de soleil,
    Et dans la forêt sombre
    Lévriers eu grand nombre
    Et joyeux appareil,

    Chevaliers, damoiselles,
    Beaux habits, riches selles
    Et fringants palefrois,
    Varlets qui sur la hanche
    Ont un poignard au manche
    Taillé comme une croix !

    Voici le cerf rapide,
    Et la meute intrépide !
    Hallali, hallali !
    Les cors bruyants résonnent,
    Les pieds des chevaux tonnent,
    Et le cerf affaibli

    Sort de l’étang qu’il trouble ;
    L’ardeur des chiens redouble :
    Il chancelle, il s’abat.
    Pauvre cerf ! son corps saigne,
    La sueur à flots baigne
    Son flanc meurtri qui bat ;

    Son œil plein de sang roule
    Une larme, qui coule
    Sans toucher ses vainqueurs ;
    Ses membres froids s’allongent ;
    Et dans son col se plongent
    Les couteaux des piqueurs.

    Et lorsque de ce rêve
    Qui jamais ne s’achève
    Mon esprit est lassé,
    J’écoute de la source
    Arrêtée en sa course
    Gémir le flot glacé,

    Gazouiller la fauvette
    Et chanter l’alouette
    Au milieu d’un ciel pur ;
    Puis je m’endors tranquille
    Sous l’ondoyant asile
    De quelque ombrage obscur.

    Théophile Gautier (1811-1872)

     

     

     

    Je vous remercie pour vos visites, pour vos commentaires ma famille, mes ami(e)s avec blogs et sans blog.

    Surtout portez-vous bien et passez une exquise fin de semaine pleine de douceur et de bonheur.

    Je vous fais de gros bisous d'amitié de mon ti rocher.

     

     

         23/7/20 : Route du Volcan 3/5 - Poésie

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