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Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog.
Nous sommes toujours sur la route pour aller pique-niquer route du Volcan 3/5 mais cette fois-ci ce n'est pas le même jour que mes deux premiers articles où il y avait du brouillard, là c'était un autre jour et le soleil était bien présent, mes photos datent de 2018 (je crois !!!) mais je n'avais pas encore mis mes photos.Tout d'abord en VIDÉO ensuite quelques photos
Nous sommes sur la route et arrivons à la Plaine des Palmistes (avant d'aller sur la route du volcan)
La Plaine des Palmistes
Authentique petit coin charmant où il fait bon vivre, située au centre de l’île, entre deux massifs volcaniques.La Plaine des Palmistes est un village des Hauts de l'Est de La Réunion. Authentique petit coin charmant où il fait bon vivre, elle fait partie des rares communes sans littoral car elle est située au centre de l’île, entre deux massifs volcaniques, sur un espace relativement plat et légèrement incliné.
Pour y accéder, il faut emprunter la seule route transversale de l’île qui relie Saint-Benoît au Tampon. Le climat y est frais et humide, et les températures descendent considérablement en hiver. C'est une des régions les plus froides de l'île.
Paysages sauvages et nature verdoyante en font un lieu touristique très apprécié par les Réunionnais qui souhaitent s’évader dans la fraîcheur des Hauts.
Un peu d'histoire
À l’origine, la région est peuplée par des « petits blancs » désireux de fuir la pauvreté en s’installant dans les Hauts. Ces derniers attribuent alors le nom de « Plaine des Palmistes » à leur nouveau lieu de vie en raison du nombre important de Palmistes Rouges proliférant sur le territoire.Beaucoup furent abattus pour leurs délicieux cœurs comestibles (appelés chou de palmiste) c’est pourquoi il n’en reste aujourd’hui qu’une très petite quantité sur la commune.
En 1899, le village issu de fondements purement religieux est érigé en commune et on nomme dès lors ses habitants les « Palmi-Plainois ».
La Plaine des Palmistes offre un grand intérêt aux amoureux de la botanique, et l’agriculture, l’élevage, la production fromagère et florale y sont importants.
L’urbanisme est encore faible et l’habitat est essentiellement composé de maisons individuelles et de cases créoles traditionnelles...
FIN 3/5
Terminons par une poésie
Ballade « Quand à peine un nuage »
Quand à peine un nuage,
Flocon de laine, nage
Dans les champs du ciel bleu,
Et que la moisson mûre,
Sans vagues ni murmure,
Dort sous le ciel en feu ;Quand les couleuvres souples
Se promènent par couples
Dans les fossés taris ;
Quand les grenouilles vertes,
Par les roseaux couvertes,
Troublent l’air de leurs cris ;Aux fentes des murailles
Quand luisent les écailles
Et les yeux du lézard,
Et que les taupes fouillent
Les prés, où s’agenouillent
Les grands bœufs à l’écart,Qu’il fait bon ne rien faire,
Libre de toute affaire,
Libre de tous soucis,
Et sur la mousse tendre
Nonchalamment s’étendre,
Ou demeurer assis ;Et suivre l’araignée,
De lumière baignée,
Allant au bout d’un fil
À la branche d’un chêne
Nouer la double chaîne
De son réseau subtil,Ou le duvet qui flotte,
Et qu’un souffle ballotte
Comme un grand ouragan,
Et la fourmi qui passe
Dans l’herbe, et se ramasse
Des vivres pour un an,Le papillon frivole,
Qui de fleurs en fleurs vole
Tel qu’un page galant,
Le puceron qui grimpe
À l’odorant olympe
D’un brin d’herbe tremblant ;Et puis s’écouter vivre,
Et feuilleter un livre,
Et rêver au passé
En évoquant les ombres,
Ou riantes ou sombres,
D’un long rêve effacé,Et battre la campagne,
Et bâtir en Espagne
De magiques châteaux,
Créer un nouveau monde
Et jeter à la ronde
Pittoresques coteaux,Vastes amphithéâtres
De montagnes bleuâtres,
Mers aux lames d’azur,
Villes monumentales,
Splendeurs orientales,
Ciel éclatant et pur,Jaillissantes cascades,
Lumineuses arcades
Du palais d’Obéron,
Gigantesques portiques,
Colonnades antiques,
Manoir de vieux baronAvec sa châtelaine,
Qui regarde la plaine
Du sommet des donjons,
Avec son nain difforme,
Son pont-levis énorme,
Ses fossés pleins de joncs,Et sa chapelle grise,
Dont l’hirondelle frise
Au printemps les vitraux,
Ses mille cheminées
De corbeaux couronnées,
Et ses larges créneaux,Et sur les hallebardes
Et les dagues des gardes
Un éclair de soleil,
Et dans la forêt sombre
Lévriers eu grand nombre
Et joyeux appareil,Chevaliers, damoiselles,
Beaux habits, riches selles
Et fringants palefrois,
Varlets qui sur la hanche
Ont un poignard au manche
Taillé comme une croix !Voici le cerf rapide,
Et la meute intrépide !
Hallali, hallali !
Les cors bruyants résonnent,
Les pieds des chevaux tonnent,
Et le cerf affaibliSort de l’étang qu’il trouble ;
L’ardeur des chiens redouble :
Il chancelle, il s’abat.
Pauvre cerf ! son corps saigne,
La sueur à flots baigne
Son flanc meurtri qui bat ;Son œil plein de sang roule
Une larme, qui coule
Sans toucher ses vainqueurs ;
Ses membres froids s’allongent ;
Et dans son col se plongent
Les couteaux des piqueurs.Et lorsque de ce rêve
Qui jamais ne s’achève
Mon esprit est lassé,
J’écoute de la source
Arrêtée en sa course
Gémir le flot glacé,Gazouiller la fauvette
Et chanter l’alouette
Au milieu d’un ciel pur ;
Puis je m’endors tranquille
Sous l’ondoyant asile
De quelque ombrage obscur.Théophile Gautier (1811-1872)
Je vous remercie pour vos visites, pour vos commentaires ma famille, mes ami(e)s avec blogs et sans blog.
Surtout portez-vous bien et passez une exquise fin de semaine pleine de douceur et de bonheur.
Je vous fais de gros bisous d'amitié de mon ti rocher.
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