• 17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

      

    Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog.

     

     

     

    J'espère que vous avez passé un beau week-end et je vous souhaite une exquise semaine.

    Ce jour je vous emmène vous balader dans les Hauts de l'île et plus exactement en passant par la route des Plaines, je vous emmène route du volcan  (ces photos je crois datent de 2020).

    Tout d'abord avec une vidéo et ci-dessous le lien de ma vidéo :

    https://youtu.be/1qwu9xr6hMc

     

     

     

    Quelques photos

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    Nous sommes sur la route des Plaines

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    Ci-dessous place de la Mairie à la Plaine des Palmistes 

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    L’air pur et frais des hauts de l’île

    La route offre sur son parcours des panoramas d’exception vers des paysages et des milieux naturels intégrés pour leur grande valeur au cœur du parc national et au Bien du patrimoine mondial. Elle est ponctuée de deux villages créoles, témoins de l’histoire des hauts de l’île : la Plaine-des-Palmistes et Bourg-Murat. Vous découvrirez bien souvent, dans le brouillard, la région des Plaines avec d’autres paysages rappelant les pâturages alpins (culminant à 1630 mètres d’altitude), d’autres climats (tempéré, en hiver austral moins de zéro degré) et une autre végétation (des landes à genêts, des arums, des fougères arborescentes et des hortensias).

    La route des plaines est la seule à traverser l’île du Sud-Ouest à l’Est entre les cirques et le volcan.
    En partant du Sud, la Route des Plaines relie Saint-Pierre à Saint-Benoît en 58 kilomètres en passant par les Hautes Plaines et donc le col de Bellevue.
    En partant de l’Est, entre Saint-Benoît et Saint-Pierre, vous traversez successivement des champs de canne à sucre, de pandannais et des forêts de montagne pour atteindre parmi quelques pitons volcaniques, les hautes plaines dénudées. De là, elle chemine vers le littoral Sud-Ouest, plus sec. Cette route permet l’accès véhiculé vers le sommet du volcan du Piton de la Fournaise et au massif forestier de Bébour Bélouve.

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    Nous arrivons dans la forêt sur la route du volcan

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    En serpentant sur le flanc Ouest du Piton de la Fournaise, la route relie le monde des Hommes au sommet mythique du volcan. Naissant à Bourg Murat, petit village d'altitude, niché entre quelques pitons volcaniques, elle est une invitation à voyager dans le temps pour comprendre la création de l'île. Son tracé est séquencé par des paysages nés de la vie d'un volcan en activité depuis 500 000 ans.

    Le départ offre un panorama d’exception vers le massif du Piton des neiges et laisse deviner le passé géologique tourmenté de l’île. La progression rencontre ensuite brutalement la bordure d’un à-pic impressionnant, bordant la longue vallée de la Rivière des remparts. Au-delà, après une traversée de landes à perte de vue, la route plonge vers la désertique Plaine des sables. Celle-ci tire sa beauté de sa minéralité intégrale dont les couleurs changent au gré de la journée. Finalement, le parcours carrossable s’interrompt à l’aplomb du rempart de Bellecombe. C’est de ce balcon emblématique que le volcan impose toute sa majesté, régulièrement sublimée par quelques éruptions féériques. Là se donne régulièrement en spectacle la création du monde.

    Le voyage, marqué par une succession de ruptures propres aux caldeiras emboitées, peut se poursuivre à pied vers le sommet. En s’approchant ainsi au plus près du coeur de la montagne de feu, le volcan dévoile ses derniers soubresauts, à l’image du gigantesque effondrement qu’à connu son cratère principal en 2007...

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    Ci-dessous un bonus et photo du net de l'éruption du volcan de septembre 2022

     

    17/10/22 - DIRECTION ROUTE DU VOLCAN

     

    FIN

     

     

    Pour terminer une poésie que je partage avec vous parlant de l'automne qui s'installe en métropole etc..., alors que chez nous c'est l'été qui arrive :

     

    Soir d’octobre – Léon Dierx (1838 † 1912)

    Un long frisson descend des coteaux aux vallées ;
    Des coteaux et des bois, dans la plaine et les champs,
    Le frisson de la nuit passe vers les allées.
    – Oh ! l’angelus du soir dans les soleils couchants ! –
    Sous une haleine froide au loin meurent les chants,
    Les rires et les chants dans les brumes épaisses.
    Dans la brume qui monte ondule un souffle lent ;
    Un souffle lent répand ses dernières caresses,
    Sa caresse attristée au fond du bois tremblant ;
    Les bois tremblent ; la feuille en flocon sec tournoie,
    Tournoie et tombe au bord des sentiers désertés.
    Sur la route déserte un brouillard qui la noie,
    Un brouillard jaune étend ses blafardes clartés ;
    Vers l’occident blafard traîne une rose trace,
    Et les bleus horizons roulent comme des flots,
    Roulent comme une mer dont le flot nous embrasse,
    Nous enlace, et remplit la gorge de sanglots.
    Plein du pressentiment des saisons pluviales,
    Le premier vent d’octobre épanche ses adieux,
    Ses adieux frémissants sous les feuillages pâles,
    Nostalgiques enfants des soleils radieux.
    Les jours frileux et courts arrivent. C’est l’automne.
    – Comme elle vibre en nous, la cloche qui bourdonne ! –
    L’automne, avec la pluie et les neiges, demain
    Versera les regrets et l’ennui monotone ;
    Le monotone ennui de vivre est en chemin !
    Plus de joyeux appels sous les voûtes ombreuses ;
    Plus d’hymnes à l’aurore, ou de voix dans le soir
    Peuplant l’air embaumé de chansons amoureuses !
    Voici l’automne ! Adieu, le splendide encensoir
    Des prés en fleurs fumant dans le chaud crépuscule !
    Dans l’or du crépuscule, adieu, les yeux baissés,
    Les couples chuchotant dont le cœur bat et brûle,
    Qui vont la joue en feu, les bras entrelacés,
    Les bras entrelacés quand le soleil décline !
    – La cloche lentement tinte sur la colline. –
    Adieu, la ronde ardente, et les rires d’enfants,
    Et les vierges, le long du sentier qui chemine,
    Rêvant d’amour tout bas sous les cieux étouffants !
    – Ame de l’homme, écoute en frémissant comme elle
    L’âme immense du monde autour de toi frémir !
    Ensemble frémissez d’une douleur jumelle.
    Vois les pâles reflets des bois qui vont jaunir ;
    Savoure leur tristesse et leurs senteurs dernières,
    Les dernières senteurs de l’été disparu ;
    – Et le son de la cloche au milieu des chaumières ! –
    L’été meurt ; son soupir glisse dans les lisières.
    Sous le dôme éclairci des chênes a couru
    Leur râle entre-choquant les ramures livides.
    Elle est flétrie aussi, ta riche floraison,
    L’orgueil de ta jeunesse ! et bien des nids sont vides,
    Âme humaine, où chantaient dans ta jeune saison
    Les désirs gazouillants de tes aurores brèves.
    Âme crédule ! écoute en toi frémir encor,
    Avec ces tintements douloureux et sans trêves,
    Frémir depuis longtemps l’automne dans tes rêves,
    Dans tes rêves tombés dès leur premier essor.
    Tandis que l’homme va, le front bas, toi, son âme,
    Écoute le passé qui gémit dans les bois !
    Écoute, écoute en toi, sous leur cendre et sans flamme,
    Tous tes chers souvenirs tressaillir à la fois
    Avec le glas mourant de la cloche lointaine !
    Une autre maintenant lui répond à voix pleine.
    Écoute à travers l’ombre, entends avec langueur
    Ces cloches tristement qui sonnent dans la plaine,
    Qui vibrent tristement, longuement, dans ton cœur !

    Léon Dierx (1838 † 1912), Prince des Poètes. Soir d’octobre, Les lèvres closes (1867).

     

     

    Merci beaucoup pour vos visites, pour vos commentaires.

    Prenez bien soin de vous.

    Une envolée de gros bisous d'amitié de mon ti rocher.

     

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