Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog.

J'espère que mon article vous trouvera en forme et pour cela je vous envoie plein de bonnes ondes positives de mon île intense.

Ce jour, en un article, je vais vous parler des métiers lontan (longtemps) à la Réunion.

Les métiers longtemps à la Réunion.

Les métiers d'autrefois dans notre Île.
Bann métyé lontan dann Larényon.
Beaucoup de métiers d'autrefois à la Réunion ont disparût, ou remplacés par des machines, il y en a qui ont subsisté à cette modernité, et même renommés sous d'autres appellations. Ces petits métiers faisaient vivre des centaines de personnes. Voici quelques uns de ces petits boulots, mais il en existait des centaines. Un exemple autrefois pour s'arracher les dents, certaines personnes qui n'avaient pas vraiment d'argent allaient voir le maréchal Ferrand qui jouait le rôle de dentiste.

Le charretier ou sartyé un métier longtemps.

Les métiers longtemps la nostalgie d'autrefois.
Les charretiers travaillaient pour les grandes exploitations sucrières le plus souvent !
Le charretier voilà un terme qui s'appliquait à une catégorie particulière de conducteurs de charrettes de bœufs. Il s'agissait de celui qui travaillait pour les grandes exploitations sucrières. Quand on possédait sa propre charrette on n'était pas charretier mais propriétaire de charrette !

Quand on l'utilisait pour faire du transport on devenait sartyé, le vrai charretier avait à charge, non seulement de conduire la charrette mais aussi d'entretenir le matériel et les animaux. Il était capable de changer le brancard central ou de réparer un joug comme de veiller à la bonne nourriture des bœufs.

Pendant la campagne sucrière. il faisait plusieurs fois le trajet champ usine avec sa charrette chargée. Il avait appris le métier en accompagnant son père, et s'il savait manier le sabouk (fouet) il savait également tirer sur les guides pour diriger les animaux. Il s'aidait de la voix et les bœufs obéissaient à ses cris: hiiii , glii,.....

Le charretier se devait d'être fort car il arrivait que la charrette s'embourbe. que les pierres encombrent les chemins sharèt aménagé à travers les champs. Il devait être aussi infatigable que ses bêtes.
Le charretier faisait office de transporteur de voyageurs quand il avait cet opportunité, autrefois les transports étaient rares, et les routes en mauvais état, les chemins de cannes étaient mieux entretenus que les routes en macadams, ou en goudron.

Le vannier un des petits métiers longtemps oubliés.

En bambous, en chèvrefeuilles nos paniers étaient très solides.
Que ce soit pour le bazardier, la ménagère le vannier était très utile autrefois.
Le vannier de la Réunion n'utilisait ni rotin. ni osier, ni même de jonc: il travaillait le bambou et plus rarement le chèvrefeuille. Autrefois il n'y avait de raisons de demander aux services de l'État pour ramasser du bambou sur ]es berges de la rivière. Quand le bamboutier qui faisait des vannes arrivait avec son sabre, il choisissait les plus belles tiges vertes ou sèches.

Il le coupait et rapportait le tout chez lui. Là sous un arbre dans la cour il fendait le bambou en deux, ôtait les cloisons, les nœuds, découpait en lamelles étroites en prenant les précautions pour ne pas se blesser avec celles-ci car elles étaient très coupantes d'autant plus qu'il travaillait avec les mains et les pieds nus, ces derniers servant à tenir les lamelles.

Une fois celles-ci étaient prêtes il fallait se mettre à tresser. un tressage débouchait sur les vannes créoles, les cages, les paniers, la vanne était un ustensile important chez toutes les cuisinières, il servait à vanner, à nettoyer le riz, les lentilles, les grains, le riz, les brèdes etc...

Il était si nécessaire que lorsqu'une jeune fille se mariait. le premier cadeau que lui faisait sa mère était in vann on disait qu'il constituait son promyé komansman ménaz. Les corbeilles étaient faites avec du chèvrefeuille. Les paniers étaient de différentes dimensions. Il y avait des petits, des grands, pour tous les goûts.

Le tailleur de pilon a la Réunion.

Les petits métiers longtemps qui existent et subsistent encore
Explication à propos du mot pilon. Ce que le français appelle "pilon" servant à écraser se dit en créole kalou, et ce que nous nommons pilon correspond au mortier français. Notre tayèr pilon n'est donc pas un tailleur de pierre faiseur de pilons. Le pilon c'est le kalou n'est pas fabriqué mais trouvé en bord de mer le plus souvent, parmi les galets, on en choisit un de forme plutôt cylindrique de la roche basaltique de préférence.

le kalou ne se travaille pas on en cherche un sur le rivage.
Si le kalou ne se travaille pas, le pilon lui, exige un certain labeur de la part de son faiseur. En effet, il faut d'abord que celui-ci trouve les pierres qui conviennent à son travail, il va généralement les chercher dans le lit de la rivière, des ros blé (roches basaltiques). Pour travailler cette pierre très dure, il utilise un marteau et des sizo à froid bien aiguisés. Il commence par dégrossir le bloc de basalte en prenant soin de ne pas fé pèt ali.

À mesure que voltigent les copeaux de roche, s'ébauche la forme conique du pilon à sections supérieure et inférieure carrées. Puis il faut découper les zorèy: des espèces d'anses de forme arron­die dans les quatre angles supérieurs. Le moment le plus délicat c'est le creusement central du mortier les coups de ciseaux se font minutieux. Enfin le tailleur de pierre peaufine l'arrondi de l'exté­rieur et le lissage du fond. Et notre fameux pilon est prêt pour le rougay tomates.

Vous pouvez découvrir d'autres métiers ICI

 PROCHAIN ARTICLE SUR MON BLOG : LUNDI 3 OCTOBRE 2022

Je vous remercie pour vos visites, pour vos commentaires qui me font grand plaisir.

Excellente semaine à toutes et tous.

Prenez bien soin de vous.

Gros bisous d'amitié à vous partager.